Fruits, Légumes et paladin (Nuadaaa !!!)

Alicia était sortie avec hâte du château, QG de la terre, pour aller au marché. ON était diamnche matin, il faisait beau, quoiqu'un peu frais. Le soleil, pâle mais lumineux, éclairait la place d'une lumière fruitée. Une légère brise ballayait ses long cheveux en arrière, s'engouffrant autour de son cou et la laissant frissonante.

Elle arriva dans la capitale accompagnée par quelques pyasans rustiques qui trainaient des chars à boeuf enbourbé dans une matière particulièrement malodorante. Du fumier peut être. Ou pire. Mais elle était une fée, et même si les membres des tribus devaient faire pruve de discrétion, elle n'en restait pas moins une fée, et marchait dans la gadoue pestilentielles lui donnait des haut de coeur.

Ses ailes translucides pointèrent dans son dos. Le soleil passa au travers, attiré par leur éclats cristallin, et, tel un photophore, la lumière éxplosa en millier de copeaux de couleurs. Elle voldetait à dix centimètres du sol quand, enfin, elle arriva sur la place.
Elle avait la ferme intention de se trouver une arme. Grâce à sa magie, elle n'en avait pas besoin, mais Zardann lui avait bien fait comprendre qu'elle n'avais pas le droit de l'utiliser, que dans la tribu, on était obligé de se trimballer un arc, une épée, ou des katanas. Ca la faisait suer, mais elle avait décidé d'en profiter pour ramener quelques légumes pour faire une délicieuse ratatouille.

Les fruits multicolores et de formes diverses reflétaient la gaieté et la joie de vivre des habitants de la Contrée. Depuis que les Paladins avaient décidé de protéger ce pays, tout avait été paisible. Il n'y avait que deux choses qu'il n'avait pas prévu : La divison en Elément de cette Tribu, et les Ténèbres qu'avait dégagé la Sixième Tribu, ombrageant la Contrée. Si les sages de la tribu aurait du rester unis dans cette noirceur, un seul avait réellement décidé de faire bouger les choses. Nuada. Le paldin du feu.
Une ombre de sourire glissa sur les lèvres pulpeuse de la fée. Un rire cristallin. Pauvre petit Paladin...

Elle rit. Une vieille paysanne la regarda comme si elle était folle. Les fées volubiles étaient mal vues, pourtant elles étaient toutes ainsi, mais on avait tendance à les confondre avec les elfes, qui eux, étaient hyper snob et sèrieux. Pénibles. Lourds.

Soudain, alors qu'elle observait des arcs majestueux aux plumes brillantes, elle vit sortir d'une ruelle ce famuex Sage du Feu, parlant avec fougue çà un autre vieillard. Il s'en alla de son coté, sûrement un peu fachée.
Elle se demanda alors si il allait la reconnaitre.

Nuada venait de se faire un nouvel ami. En effet, le vieillard demandait 50 000£ pour la libération de sa servante, Jeannette, qui possédait une récette magique pour réussir les gateaux au chocolats et que des brigands avaient enlevés. Un coup sévère venait d'être porté à la Tribu.

Partant, il lui sembla remarquer un fée, près d'un magasin d'armes. Au premier regard, il reconnut Alicia, qui avait toujours ce sourire bizarre aux lévres. Elle l'avait remarqué, elle aussi. Il s'approcha alors d'elle, et lui demanda:
"Bonjour,Alicia, comment vas-tu aujourd'hui?"
Car être un Sage des Tribbus n'empêche pas d'être simple...

hj > ca m'énerve quand je me casse à faire 50 lignes et qu'on me réponds par le minimum... ca donne un effet méprisant...

Alicia vit cette espèce de Paladin marginal s'approchait d'elle. Elle rit intérieurement en pensant à tous les trucs que disaient les autres sages de lui. Elle se dit alors que cela ne devait être que méprise ou jalousie, car ce fameux Nuada n'était pas si terrible. Au contraire.

Il était vraiment beau. Alicia remarqua de ses yeux bleux ses traits efféminés. Il avait du sang elfe dans ses veines, mais aussi de l'humain, car ses oreilles étaient à peine pointu. Elle se demanda un instant si il était aussi snob qu'eux. Surement pas. Elle savait que les demis elfes ne trouvaient jamais de compagne entièrement elfes, car elle préférait de loing leur hommes aux oreilles de lutins.
Il portait ses cheveux châtains clairs plutôt long. Comment un homme aussi jeune avait il pu prendre la tête du feu aussi vite ? Tous les autres Sages étaient des vieux rabougris, sauf Zardann et Sindanarie, mais elles, elles avait assassiné en douce tous les obstacles entre elles et la place suprême. Lui, il était différent. Elle plongea son regard de ciel d'été dans celui vert de Nuada et se sentit flotter, en phase léthargique.

De beau, il passa à magnifique. Du moins à ses yeux, comme si un aura de brillance l'éclairait.

Hum...

Ses joues s'empouprèrent légèrement quand elle comprit qu'elle venait de dévisager un sage, ce qui ne se faisait pas. Les fées étaient habituellement rebelles et mesquines, mais avec ce Paladin, elle n'avait qu'une envie : montrer sa soumission.
Oui, je vais bien...

Elle esquissa un semblant de révérence, une mimique ridicule, et continua son observation. Elle avait trouvé sa voie, et ce n'était pas la terre...

(décidemment, ton avatar ne te ressemble pas, je peux t'arranger le coup si tu veux...)

Nuada, devant le court silence d'Alicia, observa cette grande fée au sourire qu'il trouvait si bizarre, mais qu'il trouvait maintenant magnifique. Ses yeux noirs ne cessaient de virer à gauche à droite pour explorer ses traits. Nuada, lui ne pouvait plus retirer son regard de ce sourire. Il se sentait comme envouté par ce visage, par ce corps majestueux de fée.
Quand elle fit sa courte réverrance, il ne put s'empêcher de regarder ce large décolté qui se penchait vers lui. Les fées devaient-elles toutes avoir un corp aussi resplendissant? Il ne connaissait que très peu les fées. Il n'en connaissait qu'une, et elle se trouvait là, devant lui.
Et c'était une des premières femmes à lui lancer de telles regards...

Puis-je t'aider?

Il cherchait un moyen de pouvoir continuer à la voir ainsi. Si seulement il pouvait la convaincre d'aller avec lui aux Montagnes Enflammées...
Mais ce n'était qu'un rêve. Elle appartenait à la Terre, lui au Feu. Deux éléments qu'on ne mélange pas. C'était sans issu.
Pouvait-on encore vivre quand on savait que celle qu'on aime ne voudra jamais vous rejoindre?
Lâchant le regard d'Alicia, il vit ces deux petites ailes aux couleurs mouvantes.Il était étrange de constater que lorsqu'on aime, les choses inconnus et étrangères aux habitudes deviennent rapidement des avantages. Il imagina des rejetons, avec ces deux même ailes...
Soudain, un coup de vent envoya les cheveux de son aimée dans le visage de Nuada, les décoiffant du même coup. Il remarqua alors leur couleur, pour le moins inhabituelle, bruns avec des reflets roux. Par quelle magie pouvait-elle obtenir cette teinture?

Pour la première fois depuis des années, il se sentit nu, désarmé. Pour la première fois, il doutait de sa victoire.

hj : Et bah c'est beaucoup mieux ! Quelle poésie, félicitations ! Wink

Alicia se sentit défaillir sous ce regard dur mais mouvant. Il l'observait. Ils s'observaient comme deux bêtes découvrant l'inconnu. Le temps s'arrêta. Il s'était arrêté pour les laisser profiter de cette instant magique. Alicia ne voyait plus les regard étonnés des passant sur ses ailes translucides, elle ne remarque le tic impatient du vendeur dans son dos et ne s'aperçut pas que, sur un banc, quelques vieilles femmes les observaient en chuchantant. elle était à part sur son petit nuage. Et le vent vole jusqu'au nuage... Une puissante bourrasuqe envoya voleter sa coiffure vers ce chevalier. Elle la retint d'une de ses mains aux doight longs et fins.

Elle devinait sous son expression instante qu'il brulait de lui demander quelque chose, mais elle préféra jouer les ignorantes et répondit poliment à sa question.

euh... Oui, je crois bien...

Elle se retourna et fit face à l'étalage d'armes diverses. Elle sentit Nuada se mouvoir dans son dos et s'approchait d'elle.

Je cherche une arme. Sauf que... j'hésite.

Elle se retourna et fit un grand sourire.

Je ne mis connait absolument pas!

Euh...

Pouvait-on vraiment réussir à parler d'armes quand on est pris d'un coup de foudre? Les mots s'embrouillait dans l'esprit de Nuada. Les phrases longues lui semblait impossible à articuler. Qu'allait-il dire?

Les arcs sont plus adaptés au combat au corp à corp et, oh non! C'est l'inverse! L'épée est très utile pour les combats au corp à corp et euh...

Il s'arrêta nette devant l'air légèrement amusé de la fée. Etait-ce vraiment une fée? N'était-elle pas plutôt une nymphe? Ou même une déesse? Elle semblait symboliser la perfection en elle-même. Il restait suspendu à ses lévres, prisonnier du coeur de la belle.

Il entendit les vieilles chuchoter dans leur dos. Que pouvaient-elles bien dire? S'en souciait-il seulement? Seule comptait Alicia à présent.
Ses mains, ses lévres, ses yeux, ses joues, sa poirtine, ses ailes, ses cheveux, tout cela la rendait supérieur à tout. Supérieur à son honneur. Supérieur à sa vie. Que ne donnerait-il pas pour la séduire? La couronne de Feu avait besoin d'un reine. Peu importait qu'elle soit de la Terre. Plus il la regardait, plus ses doutes disparaissaient. Et plus il se sentait vulnérable.

Si tu veux, tu peux venir au château, les armes y seront de meilleurs qualités que ce petit trafiquant.

Nuada gagnait du temps. Que pouvait-il faire d'autre?

Alicia ne parvenait pas à garder sa lucidité naturelle. pour la première fois de sa vie, ses gestes manquaient de précision. Pour la première fois de sa vie, il y avait autre chose que le pouvoir. Elle était différente. Elle n'était plus une fée parmi d'autres. Elle était elle, Alicia. Et c'était d'elle dont Nuada était tombé amoureux. La fée, excessivement sensibles aux sentiments, en avait eu la confirmation quand elle l'avait senti bafouillé. Elle eut soudain l'envie de se coller contre lui, de sentir les rouages musculeux de son corps contre sa peau fragile. Le seul endroit où elle avait une chance d'être apaisé...

Elle ne savait toujours pas quelle arme choisir, mais elle s'en fichait bien maintenant. Depuis le début, elle les avait quasiment oublié. Comment pouvait on rester à s'interroger sur telle ou telle chose, tel ou tel bracelet, quand le monde extérieur vous tendait les bras?

Et quand il lui proposa d'aller au château... Oui ! bien sur que oui ! elle voulait bien !

Mais...

Un tiraillement terrible se fit alors sentir dans son estomac. Zardann, la terre, les sages ? Que diraient ils ? Certainement ils se facheraient. Et alors ? Tant pis pour eux si ils ne connaissaient pas l'amour ? Nuada la protégerait.

Son visage s'éclaira et sa bouche délicate prit la forme du "o" étonné.

Vraiment ? Oui, je veux bien !

Elle referme ses lèvres et sourit... Elle était heureuse... Pour la première fois de sa vie...

Nuada avait l'impression de se prendre une douche froide. Elle acceptait de partir avec lui! Mais qu'allait-il se passer? Zardann, cette Sage qui n'avait obtenue sa place que par le déces d'Elegost, ne laisserait surement jamais Nuada partir avec cette fée. Fallait-il, par amour pour une femme, sacrifier le continent entier? Cette guerre affaiblirait les deux camps, mais au final, la Sixième Tribu envahirait les tribus moins protégées.
Mais que faire d'autre? Avant de partir pour ce royaume, les ministres avaient recommandés à Nuada de trouver une épouse. La courrone avait besoin d'un descendance, et d'une femme belle, jeune et intelligente. Cette necesssité pourrait peut-être empêcher cette guerre.

Alors, partons prestement, j'ai hâte de retrouver mon royaume.

Et de vous prendre pour épouse, pensa-t-il. Peu ilmportait la guerre. Les Tribus ou Royaume du Feu était l'endroit le mieux protéger du continent. C'était la plus grande puissance militaire. Et il vivrait avec Alicia, même si pour cela, il devait affronter les cinq tribus entières.

Prenant Alicia par la main, il la mena jusqu'à son hôte, où il récupéra son cheval et son escorte. Alors, il demanda à son invitée:

Me ferez vous l'honneur de vous installer sur mon cheval et de partir avec moi?

Durant une fraction de seconde, Alicia perçut tous les rêves, au milieu des yeux de cet humain. Elle aussi, elle ne désirait que partir avec lui, le plus loin possible, loin des tribus, loins de tout royaumes habités, partir sur une île et vivre d'amour et d'eau fraiche. Chaque fibre de son corps ressentait cette envie. Ce fut donc avec grande joie qu'elle le suivit au travers la cité. Lui, tout chevalier qu'il était, était passé par l'entrée officielle. Un cheval Blanc, entouré d'une dizaine de soldats, deux à cheval, les autres à pied, attendaient le retour de leur maitre. Le destrier était magnifique. Immense, resplendissant. Sa blancheur le faisait briller sous les rayons lumineux du soleil de midi, il étaut haut de garro, presque deux mètres, et était décoré par une selles et des rênes de cuir, simple, mais d'excellente qualité, dévoilant la richesse des terres de feu. (arf! le vieux jeu de mot).

Et pourtant, Nuada le monta avec une facilité déconcertante, et il se pencha en lui tendant sa main.
Alicia n'était jamais monté à cheval. Les fées n'en avait pas besoin, et l'éducation guerrière qu'avait choisi Zardann et, avant elle, Elegost, ne laissait pas le choix d'un palanquin, même pas d'un cheval: à pied.
Elle accepta cependant d'un grâcieux hochement de tête et attrappa la main de son chevalier. Elle glissa. Il était trop haut. Elle battit rapidement de ses ailes et se glissa dans son dos.

Une fois que sa belle fut montée, Nuada donna l'ordre de départ. Il envoya les deux messagers montés prévenirent le Conseil des Sages de le Terre et les ministres des terres du Feu, puis, avec ses gardes, partit en direction de la forêt. Soudain, il lança à sa passagère, qu'il sentait de plus en plus nerveuse:

Accrochez-vous à moi, le terrain va devenir escarpé.

Ce n'était pas vrai, mais qu'importe? Que n'aurait-il donné pour la sentir collée à son corps? Déjà, il sentait ses cheveux volés jusqu'à sa nuque, ses bras se resseré autour de son torse, puis ses lévres se poser doucement sur sa joue. Et le chemin se déroula sans péripéties, si bien que Nuada se demanda pourquoi il avait emmené ses gardes.

Dans un dernier instant de délice, Alicia se sentit quitter la terre de ce que Zardann avait appelé celle de ses amis. Mais elle s'en fichait. Elle partait loin, comme le vent... Insaisisable fée, où seras tu demain ? Faisant mine de s'accrocher à son chevalier, elle se blottit contre son dos puissant, sans un regard pour les terres de la Terre, mais sentant pointait contre son dos le regard poignant des sages, et devant elle, le Soleil de l'Amour qui la guidait...

Fruits, Légumes et paladin (Nuadaaa !!!) Fairy_10

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