Une rencontre mémorable [pv Nuada]

Il y avait de la brume, très peu de luminosité étant donné que c'était le soir, une odeur fétide rodait. La capuche noir, Baalberith était à la recherche d'âmes innocentes pour en faire d'éventuel esclaves, au service de sa maîtresse. Il trébucha sur un cadavre d'un individu qui à première vu avait l'air normal, bien endommagé, il avait dû tomber dans une embuscade ou tout autre pièges qui peuvent être fatals. Il continua son chemin et discerna un cratère rempli de corps. Un tel carnage n'orai pu être fait tous seul, deux grandes armées s'était surment affrontés. Il examina longtemps le tas de cadavres pour essayer de percevoir une âme, mais aucune essence ne fût trouvé.

Il s'appretait à regagner le repère de Narcissa lorsque tout d'un coup, il resentit une présence qui la surveillé, un corps habité d'une âme à grand avenir. Il retira sa capuche pour essayer de mieux entrevoir les volontés de cette personne, mais Baalberith n'y parvint pas, l'esprit de cet individu été très vigoureux.

Ne pouvant pas identifier la personne par pensés il se retourna et se montra à son pire jour. La personne se trouvait a une quarantaine de mètres, il était assez grande, les cheveux chatain et à la peaux blanche, il ne le connaissait guère.

Baalberith s'approcha peu à peu de lui, l'étranger fit de même. Une fois à porté pour s'entendre l'un, l'autre parler, Baalberith commença.

Beau paysage n'est-ce pas ?

Nuada était sortit du château pour voir le massacre qu'on lui avait annoncé. Des brigands, sans doute... La vue de se massacre le révulsa. Comment pouvait-on massacrer impunément ces pauvres gens? A sa droite gisait une femme, à moitiée décapitée, le sein ensanglantée, un nourrisson dans ses pauvres bras. Ce bébé... Il lui manquait la tête. Un pauvre enfant qui aurait put être le sien, un pauvre enfant qui aurait pu lui aussi avoir des enfants...

Dégouté, Nuada se préparait à repartir...

... Quand il vit cet homme, à quarante métres. Il s'approcha de lui. Plus il se rapprochait de l'homme, plus il avait envie de le couper en morceaux. Il semblait heureux de cette horrible boucherie. Quant ils furent assez près l'un de l'autre pour s'entendre, l'homme lui dit:

Beau paysage, n'est-ce-pas?

Il est difficile de contempler le paysage quand c'est votre peuple qui gît à vos pieds, répondit le plus calmement possible Nuada.

Baalberith voyait bien que dans le regard de l'étranger une haine incombustible se nichait, la mort de toutes ces personnes ne le rendait que plus dangereux.

c'était donc votre peuple ?

Baalberith sourit. Les yeux vers le sol, il affirma

Je ne voit pas ce qu'un tas de ramassis qui ne savent pas se battre peuvent avoir d'aussi important à vos yeux. A moins que ..

Baalberith repensa à ce qu'on lui narra il y a bien longtemps, qu'un paladin au coeur pur dirigeai une des cinq tribu.

De tout façon cela importe peux. Mais sachez que je ne suis pas à l'originie de ce carnage même si le contraire ne m'aurais pas déplu.

Il voyait bien que c'est paroles hostiles l'énervaient, mais Baalberith ne se sentait pas satisfait, il en rajouta.

Si de tels incapables vennaient à attaquer la sixième tribu, attendez-vous à ce que j'y participe !!

Plus le monstre parlait, plus Nuada avait envie de lui enfoncer sa lame au fond de sa cavité oculaire ~~(l'orbite, pour ceux n'ont pas compris)~~, de tourner un grand coup, et de laisser le tout par terre, mort. Cette pensée, des plus alléchantes, réconfortait Nuada. Une seule chose l'en empêchait: les cadavres des siens, eux qui gisaient déjà. Il ne fallait pas mélanger les serviettes et les torchons. Mais, "ne pas mélanger les purs et les chiens" serait plus de circonstance...

Et bien, dans ce cas, sachez qui j'y serais moi aussi, et que je n'aurai aucune pitié pour vous achevez, avec la mort la plus indigne que vous méritez.

Ces paroles, prononcés bien-sûr avec une colére qui n'avait d'égale que la haine que Nuada portait à Baalberith. Ce démon se permettait d'insulter les siens, alors qu'ils gisaient à ses pieds. Comment osait-il faire ça? Nuada essaya de se clamer. Que lui arrivait-il? Il ne lui arrivait jamais de se comporter comme ça d'habitude. L'étranger devait dégager un aura...

Nuada était prêt à réduire en cendre Baalberith comme si tout un coup son côté cruel était apparu. Baalberith degageait un aura maléfique cela expliquait les pensées de Nuada tel celles d'un tueur.

J'éspère bien que tu contribura aux cadavres. hé hé. Ne vois-tu rien de changé en toi ? Avec un peu de chance tu t'apercevra de cela avant ta mort. Ceci est un avant goût de ce que tu pourra subir dans une futur non-lointain.

Baalberith ouvra soudain sa main droite et y sortit une étrange force. D'un seul claquement de doigt, le tas de cadavres qui gisaient au pied de Nuada partirent en cendres.

Quel dommage cela ma échappé des mains. hé hé. Je vais te laisser j'ai encore beaucoup d'âmes à récolter avant demain...

Il allait partir lorsque tous d'un coup Nuada s'approcha à toutes vitese de Baalberith pour essayer de lui porter un coup avec sa longue épée.

Nuada se jeta sur le démon. Oui, quelque chose avait bien changé en lui. Il ne voulait plus qu'une chose: la mort de Baalberith. Il le voulait de son toute son âme, sa chair brûlait d'envie de se baigner dans son sang. Il prononça quelques mots rapidement. Khan, son épée, s'enflamma. La lame rencontra alors Thamuz, la claymore de Baalberith.

Quelle étrange lame que celle-la: elle avait, au deuxième tier de la lame, un oeil vivant. Comme si la lame elle-même était vivante. La poignée semblait être de bois mais était, de fait, bien plus résistante.

Quel ne fut pas sa surprise lorsque Thamuz le fixa de son oeil. Un oeil qui en disait long sur son histoire. Un démon était enfermé dans la lame. Alors, Baalberith poussa sa lame, et Nuada qui était de l'autre côté. Il roula au sol, le souffle coupé. Il se releva, puis chargea une nouvelle fois, en courant cette fois. Les lames s'entrechoquèrent. Poussant le plus possible, Nuada réussit à jeter le monstre au sol. Il se prepara à donner le coup final, lorsqu'il entendit une multitude de cris infernales se déverser dans sa tête. Se prenant la tête à deux mains, il tomba au sol. Souriant, Baalberith donna un coup de Thamuz au ventre. Nuada se laissa tomber au sol. Satisfait, le démon disparut.

Se relevant, Nuada repartit jusqu'à son cheval. La lame n'avait fait que sauter dix mailles de sa cotte, l'assomant sur le coup. Nuada était peut-être sortit vivant de cette rencontre, mais il venait de faire la désagréable expérience d'un combat contre un démon.

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