Venez à moi mes sujets avant qu'il ne soit trop tard !

Baalberith était en chemin pour rencontrer une sois-disante personne du nom de Narcissa, il avait peu d'information sur elle, mais il savait au fond de lui qu'une force mystique l'attirait. Sa volonté de rejoindre le mal l'emmena jusqu'a son repère.

Au pied d'un château sombre, maléfique, il vît une entrée comme il ne pouvait imaginer, une porte qui propageait une peur terrible, mais Baalberith ne perda de temps, il devait a tous prix rencontrer Narcissa. Sur le chemin il croisa un étrange corbeau noir, était-ce un signe.

Baalberith gravit toutes les marches pour en arriver dans une salle mysterieuse où reposai un trône. Baalberith se prosterna à genoux.

Baalberith prononça c'est quelque mots en attente de réponses

"C'est un plaisir de vous voir ... Maître."

Narcissa sortit de sa torpeur, quelqu'un venait d'entrer et lui avait adressé la parole. Elle ne l'avait ni vu ni entendu venir et s'était laissée surprendre, chose qui lui était intolérable ! Mais pourquoi Diable Méphisto ne l'avait il pas prévenue ? C'était tout de même pour cela qu'il était en vie !
Ah elle lui règlerait son compte plus tard à celui là, qu'il profite encore du peu de temps à vivre qu'il lui restait. Pour le moment elle fixa le nouveau venu, qui était il ?

Qui es-tu et comment oses-tu venir me voir ainsi sans te présenter et sans te faire annoncer ?

Narcissa était outragée, cet homme venait se planter devant elle sans montrer la moindre peur ! Elle pouvait le tuer d'un claquement de doigts si elle le voulait ! Non mais !

Puis tout d'un coup elle réalisa ce qu'il venait de lui dire, il l'avait appellée Maître, pourtant elle ne se souvenait pas de lui comme étant son disciple. Etait-ce un nouveau venu, quelqu'un qui souhaitait la rejoindre ? En attendant qu'il s'explique elle ne ferait rien de toute façon il serait toujours temps de l'éliminer après...

Baalberith sourit un court instant voyant narcissa douter de lui puis il ajouta

Baalberith serviteur dévoué de Satan, depuis longtemps mon âme cherche à vous rejoindre vous et vos rangs dans les ténébres. Accordez moi votre pardon pour cette entrée désobligeante.

Baalberith sortit sans couteau de cérémonie de sa ceinture qui renfermai sa grande robe noir à capuche, et il se fit une saigné a la main gauche en guise de pardon.

Narcissa le regardait sans ciller, c'était donc bien ce qu'elle avait pensée, il voulait la rejoindre et faire partie des forces obscures. Mais il fallait qu'il sache que se ne serait pas de tout repos, de plus on ne rentre pas ici comme dans un moulin, il faut au préalable prouver ce que l'on vaut. Il avait plutôt intérêt à la convaincre parce qu'avec elle il n'y avait pas d'alternatives, soit il était accepté soit il était tué.

Et bien dans ce cas tu n'as qu'à aller rejoindre Satan.

Narcissa ricana, elle savait qu'il était impossible à proprement parlé d'aller le rejoindre mais elle prenait un plaisir malsaint à le tester à se montrer froide comme la glace, son élément de prédilection.

Ensuite elle le vit sortir un coutelat et s'entailler la main, il lui offrait son sang pour se faire pardonner, les rythes sataniques étaient encore très présents chez lui.

Que veux tu que je fasses de ton sang, crois tu vraiment que je vais m'abesser à le boire, un sang si...impur ! Pour quoi ou qui me prens tu ?

Rien n'avait jamais été très clair et Narcissa jouissait du secret qui gravitait autour d'elle, était elle vampire oui ou non ? Personne ne le savait vraiment, on ne pouvait que supposer vu son teint pâle et sa beauté à la fois envoûtante et effrayante.

Vampire ? Démon ? Simple être humain ? Une question qui resterait probablement indéfiniement en suspend. Tel était son bon vouloir. Mais pour le moment elle se reconcentra sur le nouveau venu qui prétendait pouvoir gagner sa confiance et la servir.

Narcissa ne bougea pas une nouvelle fois, ne marquant aucune surprise devant ce qu'il venait de faire, qu'était une vie pour elle après tout ? Mais bien que rien ne paraisse elle était quand même quelque peu étonnée de voir la détermination et le courage car elle ne pouvait guère l'appeller autrement dont faisait preuve Baalberith. Lui offrir sa vie était après tout ce qu'elle demandait à chacun de ses serviteurs et sujets, être dévoués corps et âmes à elle.

Soit, tu renis ton Dieu pour me rejoindre et m'offre ta vie...

Elle marqua un temps d'arrêt, juste pour se délecter un peu plus longtemps de l'angoisse qu'elle sentait dans ses yeux. Car Narcissa pouvait être brève et abréger ses souffrance comme elle pouvait faire durer le plaisir indéfiniement. Le sadisme était une chose qu'elle avait toujours aimée, depuis toute petite à vrai dire, quand elle martyrisait les insectes. Mais ça ne dura pas bien lontemps car lassée de leurs petits cris d'agonie et de souffrance elle était passée à une étape supérieure en s'attaquant aux humains.

Je pense que tu es dignes de rejoindre mes rangs.

Elle marqua encore une pause, attendant sa réaction.

Narcissa qui était toujours assise sur son trône sombre le vit disparaître sans prononcer mot. Cet homme était désormais son serviteur, peut être même le plus dévoué. Mais elle ne pouvait pas encore vraiment l'intégré à ses rangs tant qu'il ne lui prouvait pas sa valeur, chose qu'il ne pourrait visiblement pas faire tout de suite puisqu'il venait de s'évaporer comme par "magie".

Mais ça n'avait pas grand importance pour le moment, ça tombait même très bien qu'il décide de lui fausser compagnie, elle n'allait pas l'appeler justement, le laissant mariner quelque peu. Si besoin était elle lui donnerait en plus une bonne correction quand elle l'autoriserait à revenir.

Narcissa ferma un instant les yeux, se concentrant et vidant par la même occasion son esprit. Là dans sa tête un mûr gris et immense apparût. Une fois qu'elle fut satisfaite de ce qui s'imposait dans son esprit elle rouvrit les yeux. Elle avait ainsi crée une barrière, un champ protecteur. Comme ça Baalberith ne pourrait pas venir à elle librement et ne pourrait donc pas la localiser. C'était à elle de choisir le moment où il pourrait avoir accès à elle.

Un rire glacial s'échappa des lèvres de Narcissa, elle était tout simplement contente d'elle, le fait de le priver d'elle était pur délice.

Puis le silence. Personne.

Elle était à présent seule dans son grand domaine, son château, son antre. Elle se releva, alla de nouveau à la fenêtre pour regarder dehors, le peu de chose qu'elle pouvait appercevoir. Mais où était donc Méphisto ? Ah stupide piaf ! Elle allait le tuer quand il reviendrait, du moins si il daignait montrer ses plumes ici ! Le regard de Narcissa se perdit dans ce royaume qui allait bientôt être le sien dans sa totalité, ah désir de pouvoir quand tu nous tiens...

Merenwar, drapée de nuit, depuis longtemps en quête de Narcissa, pensait avoir enfin trouvé son domaine. Un chateau terrible pour quiconque était d'une autre trempe que la sienne, fiché sur un éperon rocheux, silencieuse et inquiétante silhouette dans la paleur de la clarté lunaire.

Mère, vois ! lança-t-elle à l'astre de la nuit. Je touche à mon but, j'approche du coeur des ténèbres, bientôt notre renom éclipsera la clarté du Soleil !

Elle s'avançait encore et encore dans la nuit, gravit la pente escarpée, franchit fortifications et échauguettes ; passages après couloirs, pièce après pièce, elle sentait qu'elle s'approchait de son but. Elle allait se mettre au service de Narcissa, souveraine de la Sixième Tribu, comme il était d'usage de l'appeler désormais.

Elle déboucha finalement dans une salle immense, au bout de laquelle il lui sembla apercevoir un trône sur lequel se tenait avec majesté une femme souverainement belle. Ce ne pouvait être qu'elle. Depuis toujours elle la concevait ainsi, Narcissa la grande, Narcissa la terrible. Elle s'avança jusqu'à elle et, s'inclinant légèrement puis se relevant, elle lui dit calmement :

Je suis Merenwar, fille de la Lune et du Sang. Je viens me mettre à ton service, ne craignant ni vie, ni mort ; ni feu, ni fer ; ni souffrance, ni douleur. Accepte mon allégence comme j'accepterai tes ordres, et je ne te décevrai pas.

Elle se tut, attendant une réponse.

Narcissa fut une fois de plus tirée de ses sombres pensée, quelqu'un d'autre se tenait devant elle, décidément quiconque entrait ici comme dans un moulin ! Il fallait impérativement qu'elle y remédie !
Cette fois c'était une jeune femme, elle disait se nommer Merewar, nom qui ne lui disait bien évidemment rien du tout. Elle souhaitait également se mettre à son service et même périr pour elle.

Narcissa fut d'abord surprise, cette femme la tutoyait comme si elle était son égale, mais finalement ce n'était pas si grave que ça, après tout cela montrait qu'elle avait confiance en elle, Narcissa voyait pas mal de choses dans ses yeux mais surtout un désir de faire le mal, chose qui était bien entendu essentiel pour intégrer sa tribu.

La Maîtresse du Mal la toisa un instant, lui signifiant bien sa supériorité, sa vie pouvait basculé quand elle elle le souhaitait ! Puis des mots sortirent de sa bouche, aussi froid que de la glace et pénétrants.

Fille de la Lune et du Sang vraiment ?

Narcissa prit un air assé amusé, elle se moquait d'elle mais c'était un test comme elle en faisait souvent à ceux qui prétendaient être à la hauteur de la servir, parce que tout le monde ne serait pas apte à mourir pour elle, sachez-le !

Alors tu dois être quelqu'un d'extraordinaire, t'avoir dans mes rangs devrait être interessant. Seulement les belles paroles ne suffisent pas, loin de là, il faut me prouver ce que tu vaux ô jeune Merenwar.

Par ces mots elle voulait dire maintenant, tout de suite, elle n'aurait pas de seconde chance, tout se jouait là, son destin mais surtout sa vie.

Merenwar pensait bien que la Maîtresse des Ténèbres devrait un jour être convaincue... Quel air d'ennui profond dans ses yeux... Et une moquerie acerbe... Qu'importait ! Merenwar était là pour servir ce en quoi elle croyait : le pouvoir, le mal, la force. Aussi dit-elle dans un sourire, fichant ses yeux rouges dans ceux de son interlocutrice :

A la limite, que m'importe mon ascendance, je suis ce que je suis, et ma valeur n'attend que ton épreuve. Par ailleurs, les bons mots ne sont pas mon lot.

Elle s'inclina légèrement, le regard toujours planté dans celui de Narcissa. Allégence, certes, mais allégence dans la fierté tout de même.

Maintenant, Maîtresse, dit-elle en insistant sur ce mot, ordonne, et vois.

Narcissa fut choquée par tant d'insolence, savait elle au moins ce qu'elle pouvait lui faire endurer ? Quoi qu'il en soit l'épreuve qu'elle allait passer était des plus difficiles, elle ne l'éargnerait guère, si elle se croyait si forte que ça elle allait pouvoir lui prouver sa valeur plutôt que de l'insulter de ses belles paroles !

* Mmm il lui faut une mission difficile, et si elle pouvait se faire tuer se serait encore mieux ! *

Narcissa resta interdite un instant, elle ne la regardait pas, les yeux perdus dans le vague, comme statufiée. Cette état léthargique dura une bonne dizaine de minutes. Mais la jeune femme ne dit rien non plus, visiblement prête à attendre tout le temps qu'il faudrait sa future Maîtresse.

Puis, aussi brusquement qu'elle s'était arrêtée de parler Narcissa lui adressa de nouveau la parole, après une illumnation, elle savait exacement ce qu'elle allait lui faire subir, une quète comme jamais elle n'en avait fait mener à personne, et pour cause, personne n'avait jamais manifesté tant de harduiesse devant sa personne !

Très bien Merenwar, tu veux de l'action pour me prouver ta bravoure et bien tu vas être servie.

Une certaine malice brillait dans ses yeux gris, mais également une méchanceté et une mesquinerie qu'elle ne se donnait même pas la peine de lui cacher, pour le moment elle la méprisait et elle le lui faisait clairement savoir.

Au palais du Feu tu te rendras, les gardes et les sentinelles tu devras passer. Sur la pointe des pieds dans la chambre nuptiale tu te glisseras et Alicia, la Reine du Feu tu me rapporteras. Mais attention, avant la fin de la nuit tu devras être revenue avec elle vivante, sinon pas la peine de te représenter devant moi.

Sa décision était sans appel, soit elle lui ramenait cette petite fée soit elle ne pourrait pas appartenir à sa tribu. Un sourir diabolique se figea sur le visage cruel de Narcissa, belle et méchante; comme quoi on peut tout avoir...

Merenwar s'inclina profondément.

Il sera fait selon ta volonté. Ôte-moi la vie si j'échoue.

Tournant les talons, elle se hâta vers la porte de la grande salle. La nuit était tombée depuis des heures déjà, et bien que ce fût l'hiver, il ne lui fallait pas trop tarder. Levant un bras, elle émit un bruit étrange, défiant toute loi vocale. Un coursier ailé, se découpant sur la lueur de la Lune, se posa à ses côtés. Elle l'enfourcha, fit un large signe de la main en direction de Narcissa, quoiqu'elle ne puisse sans doute plus la voir, et talonna sa monture, qui s'élança dans la nuit.

Vers Heimdallire.

Narcissa sourit, sa nouvelle disciple allait lui ramener ou du moins esseyer - la tâche était autrement plus hardue que ce qu'elle demandait en général à ses autres sujets - de lui ramener la petite fée Alicia, Reine du Feu et enceinte d'un bébé princial. Rien qu'en pensant à ce qu'elle allait lui faire Narcissa écumait de joie, enfin elle allait pouvoir s'amuser un peu et prouver à tout le monde que la sixième tribu est belle et bien présente et prête à livrer bataille à quiconque se mettra en travers de son chemin. Elle n'a pas peur de tuer, de faire couler le sang des innocents et encore moins des faibles et des pauvres !

Par tous les moyens la victoire leur appartiendra, c'était ça la différence avec les autres peuples, il n'y avait aucune limite, aucune règle fixée à par celle de se soumettre à Narcissa, les hommes pouvaient tuer qui bon leur semblait, violer des femmes, brûler des maisons, égorger des nouveaux-nés, la violence et le massacre n'avait aucune limite !!

Narcissa rit de bon coeur et se retira dans ses appartements, il était plus que temps qu'elle se repose un peu, demain serait un autre jour, plus sanglant que le précédent, il fallait donc prendre des forces pour l'affronter et le maîtriser, et, peut-être tuer la jeune Merenwar si elle ne lui ramenait pas Alicia...qu'elle délection !