Descente au monde des voleurs [pv ma Sardine!!]

Le jour venait de se lever. Un corps armée d'une vingtaines de gens d'armes accompagnait deux personnes, les deux seules personnes à cheval. Il s'agissait des deux plus anciens alliés et ami, le Roi Nuada et la reine Sindanarie. Peu après le Conseil des Chefs de Trbus, ils avaient tout deux décidés de virer la racaille qui sévissait au bar de Pierrot et aux alentours.

C'est une journée magnifique, n'est-ce-pas, Sinide? demanda Nuada à sa compagne. Ils se connaissaient depuis tellement logntemps qu'ils arrivaient à se tutoyer. C'était une des rares personnes qui pouvaient parler avec toute sa franchise à Nuada sans craindre des represaille contre son royaume.

Certes, magnifique, mais elle le sera encore plus lorsque ces pauvres gens seront délivrés de ses voleurs et meurtriers.

Prends patience, nous arriverons sous peu au bar. Nous commencerons par là, assura Nuada.

Effectivement, peu après, ils arrivèrent en vu du fameaux "Bar de Pierrot". Le sergent des hommes de Nuada frappa à la porte, puis ouvrit d'un grand coup de pied.

Quel idiot, pensa Nuada. il n'y a rien de pareil pour rendre les gens plus nerveux...

En effet, peu après, ce même sergent s'effondra, un couteau planté dans le cou.

Aux armes!!! crièrent Nuada et Sindanarie ensemble.

Et ils s'engouffrèrent dans le bar, accompagnés de leur soldats.

Nuada et Sindanarie s'engouffrèrent dans le bar, toujours sur le dos de leurs montures, leur escadre les suivant de près. Se bousculant dans la porte, ils manquèrent de tomber en tas les uns sur les autres... Ah là là !...

Place ! cria Nuada en mettant pied à terre, rapidement suivi de Sindanarie.

Sindanarie, dans sa foulée, avait déjà sorti son sabre de son fourreau, tenant à distance la racaille armée qui se massait autour d'eux.

Ton sergent est d'une indélicatesse rare, glissa-t-elle à Nuada avec un sourire dans la voix. On va sans doute se faire gentiment étriper maintenant, regarde comment ils nous fixent...

Mais non... répondit Nuada avec calme, puis il haussa la voix, de sorte à être audible dans toute la salle. Messieurs, je vous demande de poser vos armes. Nous sommes peut-être moins nombreux, mais ne sous-estimez pas notre valeur.

La réaction ne se fit pas attendre.

Et la réaction en question ne fut pas très agréables pour cinq des hommes, qui s'effondrèrent, les uns par des couteaux, les autres par des fléches, quand se n'était pas simplement les deux. Ils s'effondrèrent bruyemment, leurs armures et leurs armes frappant violement le sol, renversant trois tables et leurs verres et couverts.

Derrière les tables, tous! hurla Nuada. Paroles inutiles, leurs hommes n'étant pas idiots, ils s'étaient déjà abrités. Ceux qui ne purent s'abriter, telles que les deux seigneurs, renversèrent les autres tables.

Regardant Sindanarie, ils se rendirent compte qu'ils avaient la même idée en tête. Que pouvaient-ils faire d'autre? Les hommes comprirent vites lorsque la flamme de Khan(l'épée de Nuada) illumina la salle. Malheureusement, les brigants comprirent eux aussi. Au moment, où Nuada sortit de son abrit apprivoisé, il reçut un couteau directement sur l'avant-bras gauche. Il se replaqua en vitesse, jurant entre les dents. Ils entendirent alors le son lourd, bruyant et barbar d'un des brigands:

Alors, où sont-ils, vos si fabuleux soldats?

Nuada tourna légerement la tête pour voir le fameux voleur. Il était bien enrobé, avec des couteaux tout autour de la ceinture. Il semblait être le chef, les autres semblant avoir un semblant de respect pour lui.

Rendez-vous rapidement et il n'y aura pas d'autres blessés! cria Sindanarie.

Elle n'obtenue que des ricanements en guise de réponse. Nuada la regarda. Puis il regarda rapidement ses hommes. Ils se levèrent tous préciptemment, dans un immense hurlement. Devant la suprise des brigands, les hommes et leurs seigneurs purent traverser les dix mettres qui les séparaient des pariats.[i]

[i]Nuada aussi partit, ayant retiré le couteau et fait un garrot avec un tissu quelconque trouvé par terre, néanmoins accompagné de Sindanarie, qui restait à côté de lui, au cas où il aurait besoin d'aide...

Sindanarie avait dégainé son sabre de la dextre et une dague de la sénestre, se ruait sur les brigands aux côtés de son ami et de leurs hommes. Ce faisant, et protégeant le flanc de Nuada de ses deux lames virevoltantes, elle réfléchissait rapidement. Pour mettre une bande endurcie (et réputée...) comme celle qui leur faisait face en déroute, il fallait en frapper la tête ; les monstres polycéphales ne tombent qu'à la dernière tête tranchée, la première marquant déjà un grand progrès dans l'évolution de la situation. Elle lança à Nuada :

Ca te dit, un peu de gros poisson, pendant que les autres prennent le menu fretin?

Nuada opina, mais il ne l'avait sûrement pas entendue... Quelle cohue, dans ce bouge crasseux ! Que de cris, que de chocs de lames, quelle hargne partout déversée ! Elle revit la horde grimaçante qui lui avait ravi ce qui lui était le plus cher, loin, là-bas, sur sa terre, dans son propre village dévasté, elle revit l'angoisse et la peur dans les yeux de ses amis, elle entendit de nouveau les pleurs des enfants, les gémissements des blessés, les râles des mourants déversant leur sang sur la poussière rouge... C'était si loin, si différent, et pourtant si étrangement semblable...

S'arrachant à ses souvenirs avec un cri qui tenait et du désespoir, et de la haine, et de le souffrance, elle fendit le brigand qui se dressait face à elle et Nuada, sur la gauche de celui-ci, de sorte qu'il en pouvait se défendre...

Tiens bon, ami, viens vers celui-là, une fois qu'il sera mort cela ira sans peine !

Elle l'entraina alors vers le chef, toujours ceint de ses couteaux et maintenant entouré d'hommes de main. Cela n'allait pas être une partie de plaisir...

Puis, Nuada se dégagea de Sindanarie, allant vers le gros du paquet, là où ses hommes étaient en train de se faire massacrer. D'où ces pariats posséddaient-ils de telles armes? Ils devaient être fournis par une personne riche: leurs armes étaient d'excelente factures: il vit un homme abattre une épée d'argent sur le crâne d'un soldat, le tranchant en deux jusqu'à la poirtine... Pauvre homme: à ce qu'en savait Nuada, il avait une femme enceinte de 8 mois...

Le coeur gros de colére et de haine, oubliant son bras ouvert et la douleur, il chargea le colosse. Malheureusement, même si il avait oublier la douleur, elle ralentissait quand même ses mouvements. La montagne de muscle, plutôt que de prendre la lame sur la face, la para d'un mouvement sec de son épée. Nuada partit rouler sur les verres brisés, qui heureusement de percèrent pas la cotte de mailles, mais se coincèrent entre les mailles, lui donnant l'air d'un hérisson. Malheureusement, la douleur dans son bras, elle, se réveilla. Nuada jura violemment en se relevant.

Merde, il est fort, pensa-t-il. On va avoir du sport...

Sans doute le colosse ne s'attendait-il pas à voir Nuada se relever aussi vite. Ou bien la vue de sa "transformation" en porc-épique le déstabilisa. Mais toujours est-il qu'il ne put parer le coup cette fois-ci. Khan, rouge de toutes les flammes qu'elle allumait, lui entra dans les intestins, les brûlant sans doute. Dans un geste souple, Nuada acheva de couper le corps du malheureux en deux. Puis il vit Sindanarie, de l'autre côté du bar, en prise avec les hommes de mains du chef. Elle semblait se débrouillé, mais Nuada, pour s'assurer que tout allait bien, essaya de la rejoindre rapidement, mais encore une fois ralentit par sa blessure...


[hj:]Sardine, ça te tenterait de faire venir Babar ou pas? Ca pourrait rajouter un de piment... Comme tu veux!
Dauby. [/hj]

Sindanarie s'était jetée sur le cordon protecteur du chef de ces malandrins, pensant que Nuada la suivait. Cependant, au gré des tournoiements de sa lame flamboyante, elle s'aperçut qu'il était resté en arrière, aux prises avec un colosse, malgré son bras blessé...

Nuada ! hurla-t-elle, mais il ne l'entendit pas.

Se résolvant à en finir aussi vite que possible avec l'homme qu'elle tenait en respect, elle reporta son attention sur le combat, esquivant de justesse un coup porté en direction de sa tête au prix d'une courte mèche de ses cheveux. Elle se jeta derechef, et de toutes ses forces, dans la mêlée, ôtant la vie à ceux qui voulaient prendre la sienne au rythme des sifflements de son fer dans les airs. Elle se retourna peu après, le temps d'un bref coup d'oeil, et entr'aperçut Nuada se relever, puis porter un coup fatal au colosse. Un choc dans son dos la déséquilibra, la faisant tomber lourdement à genoux, mais elle voyait Nuada arriver sur la meute du chef. Sa blessure semblait s'être ouverte plus largement encore, il perdait du sang en quantité, et ne pourrait sans doute plus tenir longtemps. D'un mouvement brusque, elle fit tourner son épée autour d'elle, libérant assez d'espace pour être à même de se relever, sauta sur ses pieds, et le rejoint avant de repartir à l'assaut.


[hj] Si tu veux, ça pourrait être marrant^^ Tu le contactes?[hj]

Au grand étonnement de Nuada, se fut bien Sindanarie qui le rejoignit, et non l'inverse. La blessure qui lui coupait le bras en deux était relevé par les récents éfforts face au colosse, et par les myriades de bouts de verres qui s'état coincés dans sa cotte de mailles, conséquence du combat face au géant, qui le faisait un peu plus souffrir à chaque mouvement. Son sang se vidait rapidement, et il avait déjà perdu des couleurs.

Autour d'eux gisait de plus en plus de leurs soldats. Ils se faisaient décimés, les brigands reprennant peu à peu grâce à leur avantage numérique. Ils ne tiendraient pas longtemps.

On va pas tenir, lâcha Nuada, prenant appui sur le bras libre de Sindanarie.

Sindanarie acquiesça d'un signe de la tête, puis planta son katana dans le ventre d'un voleur qui passait près d'eux. Le malheureux n'eut pas le bonheur de mourir sur le coup, son agonie devait durer plusieurs heures.

Soudain, un crissement retentit. On aurait dit des griffes sur du métal. Soudain, le chef des brigands hurla:

Barrez-vous, c'est un démon!

Il s'effondra peu après, le teint aussi pâle que la mort.

C'en était trop pour Sindanarie que de sentir un tel mépris dans la voix de cet homme ; lâchant soudainement le bras de Nuada, qu'elle sentit vaciller, elle se rua, lame en avant, sur Baalberith. A peine si elle entendit Nuada lui crier que elle n'avait aucune chance... Mais cet avertissement était inutile : la lame sanglante avait déjà paré la sienne, et les yeux du démon flamboyaient. Sindanarie lui lança :

Rends-le moi. Tu as cette fiole sur toi?

Un sourire en guise de réponse. Un sourire franchement mauvais. A vous donner froid dans le dos. Sindanarie eut peine à dissimuler celui qui avait parcouru son échine, lequel n'avait d'ailleurs échappé ni à son ami, ni à celui qu'elle considérait désormais comme son ennemi majeur.
Tentant de ne pas abaisser trop sa garde, sentant le danger tout autour d'elle, elle jeta un regard en arrière vers Nuada, lequel semblait en assez mauvaise posture...

La main de Sindanarie ne trembla pas, quelque frayeur qu'elle puisse ressentir en son for intérieur. La fiole ou la vie de Nuada, son fiancé tué ou son ami bien vivant ? Choisir, elle ne pouvait pas.

Sans s'accorder le temps de la réflexion, lançant juste à Nuada un retentissant "Reste derrière moi !", elle se plaça d'un bond entre Baalberith le Démon et Nuada, et l'engagea au fer. S'il fut surpris par son mouvement, il n'en laissa rien paraître, et para les bottes, contra les attaques. Nuada, qui, elle l'espérait, avait compris qu'elle voulait le protéger autant que possible, resta derrière elle alors qu'elle se démenait contre l'être maléfique, tentant de récupérer la fiole et de protéger son ami à la fois.

Le souffle lui manquait, le sablier arrivait à la moitié de sa course, le sable qui s'écoulait ne lui laisserait aucun sursis, aucun répit... D'un mouvement brusque, elle se déroba devant la lame sanglante de son adversaire et, d'un mouvement de volte qui l'amena derrière Baalberith, elle tenta de s'emparer de la fiole de sa main restée vide, assénant un coup de pied rageur dans les reins de son adversaire...