Un repos bien mérité [pv membres sixième tribu]

De retour au château dans un état moins déplorable que celui à l'arène, Baalberith était allongé sur un lit dans une salle sombre, entouré de plusieurs serviteurs de Narcissa, qui commencèrent à soigner ces blessures.

Lorsqu'ils retirèrent son haut pour voir l’étendu des dégâts, il découvrirent une énorme cicatrice qui s'était réouverte, elle partait du bas l'épaule gauche jusqu'à la hanche droite. Le sang coulait à flot, une telle plaie ne pouvait être succombée après autant d'efforts consécutifs, et pourtant il était toujours en vie, à la frontière de la mort.

Il aurait du mourir, mais était-ce sa volonté de ne pas trépasser devant le vampire qu'il la sauvée.. Même les fidèles serviteurs qui connaissaient tous des divers êtres vivants ne pouvaient répondre à cette question.

Baalberith ouvrit lentement les yeux, sonné de toute cette agitation dans l'arène, il reprit doucement ses esprits, puis se fît questionner à mîntes reprise par les domestiques.

Comment se fait-il que tu sois toujours en vie étranger ? Répond ! Est-ce grâce à ton épée, un don spécial ? ....

De nombreuses questions lui fut posées pendant qu'il succombait petit à petit à ses blessures.. puis Narcissa apparut dans l'obscurité de la chambre pour prendre des nouvelles de son apprenti, mais découvrit d’une façon fâcheuse qu’il était à deux doigts de la mort.

Narcissa était enfin de retour à son château, l'arène était en cours de reconstruction elle avait donc pu s'éclipser pour voir comment s'en sortait son disciple à qui elle avait sauvé la vie. Mais en entrant dans la chambre où il avait été placée fronça le nez, il était tout pâle, couvert de son propre sang, il n'allait pas si bien que cela !

Quand ses sujets la virent arriver ils s'inclinèrent, surprit de voir qu'elle se déplaçait en personne pour prendre des nouvelle d'un des leurs, elle était plutôt du genre à envoyer un laquet ou Méphisto...

Laissez nous tout de suite !

Son ton était sans appel, ni une ni deux tout le monde sortit de la petite pièce mal éclairée, la pire chambre de son château à dire vrai, comment avaient-ils pu le mettre dans ce todi ? Une conversation de plus serait nécessaire avec le personnel soignant !

*Ah la la quelle bande d'incompétants !*

Elle prit une chaise et vint s'assoir juste à côté du lit du mourrant, ils étaient plus près l'un de l'autre que jamais et Narcissa se rendit compte à quel point il était mignon ! D'un revers de main elle chassa vite cette pensée et se reconcentra sur son état plus que grave, ah fichu vampire il l'avait considérablement amoché !

Baalberith ?!

La reine du Mal ne savait comment lui parler, elle n'en avait guère l'habitude, donner les directives elle savait faire mais être une femme prévenante ou même une simple amie elle ignorait totalement...

Les sujets enfin partis, une conversation des plus rapprochée allait commencer dans la chambre la plus pittoresque du château de la sixième tribu. Narcissa assise sur une chaise au bord du lit où se trouvait Baalberith, allait accomplir se quelle n’avait jamais su faire auparavant, ne pas cacher ses sentiments ou même se comporter comme une simple amie.

Baalberith ?!

Elle ne savait quoi dire, comme si quelque chose ou quelqu’un la gênait. Il comprit alors que c’était à lui d’essayer de se faire entendre.

Narc.. Narcissa ! Je.. * tousse*, je.. suis désolé, je n’ai pas été assez robuste pour supporter ces blessures… et je..

Baalberith n’arrivait pas à terminer ces phrases en manque de souffle, un poumon lui était percé. Sa vie ne tenait plus qu’à quelques minutes. Ces yeux commençaient à le plonger dans l’obscurité, il n’avait plus la force de tenir ces paupières ouvertes. Jusqu'au moment où il réussit enfin à finir sa phrase malgré son essoufflement.

Je.. je t’aime…

Puis sa tête pencha sur le côté, ses battements de cœur étaient de plus en plus faibles. La lumière que tous les décédés attendaient, se reprochait doucement, il ne ressentait pratiquement plus son corps, comme s’il allait s’envoler.

Le château resta mué pendant quelques secondes, un vent glacial traversa chaque pièce avant d’atteindre la chambre. Puis un léger sourire se faisait sentir sur les lèvres de Baalberith.

Narcissa se pétrifia sur place, comment, avait elle bien entendue ce qu'il venait de dire ? Elle n'en revenait pas mais elle dut se ressaisir car il allait mourir si elle ne faisait rien tout de suite, il serait dommage de perdre un si fidèle soldat !

Elle se leva et s'activa sur-le-champs, elle passa de l'autre côté pour examiner sa blessure, elle l'avait négligée tout à l'heure, ne l'ayant pas vu. C'était impardonnable d'avoir été aussi négligeante et d'avoir autant sous estimée la jeune vampire qui était à présent morte. Elle ouvrit le tiroir du chevet et en sortit du fil et une aiguille, quelqu'un l'avait précédemment recousu mais c'était du travail de sagouin et les fils n'avaient pas tenu le choc.

Avec un rapidté surhumaine elle recousut le tout, serrant étroitement les mailles pour que rien ne puisse le réouvrir. Une fois sa besogne accomplie elle marmonna une formule qui consolida le tout, un aliage magique serait plus puissante que tout.
Elle entreprit ensuite de nettoyer le sang qui commençait à sècher sur son corps musclé et meurtit.

Narcissa vint ensuite se rassoir en face de lui, il respirait encore, elle avait donc été assez rapide pour le sauver une nouvelle fois de la mort. Elle sourit, tout le monde croit affronter son destin un jour ou l'autre mais pas elle, elle pouvait intervenir à sa guise sur le destin de nimporte qui...elle était toute puissante !

Néanmoins elle n'avait pas oublié ce que lui avait dit son disciple, il devait être complètement maso pour être amoureux de sa personne, son comportement était tellement excécrable, tellement...narcissique ! Qu'elle dévouement ! Au début elle avait eu peur de ses paroles, elles la répugnait mais tout compte fait c'était peut-être un atout pour elle, elle pourrait en faire ce qu'elle désirait...en plus ce n'était pas le plus vilain de ses sujets, loin de là !

Elle se releva encore une fois, se pencha sur lui et déposa un baiser glacé sur ses lèvres. Un baiser noir mais tellement agréable ! Le genre de chose qui vous rend complètement accro.

Tu as besoin de repos me semble-t-il.

Pour la première fois sa voix était douce et fragile, elle faisait tout à la perfection !

Tu as besoin de repos me semble-t-il.

Après le baiser glacial de Narcissa en faveur à son sujet, elle partit de la pièce pour le laisser reprendre des forces. Le soir même, il n’eut pas de mal à s’endormir, mais une force étrange le guettait...

Au bout de cinq longues journées, Baalberith était remis sur pieds, un peu désorienté mais en vie. Conscient de ses anciennes discutions sentimentales avec Narcissa, il se sentait gêné de lui avoir dit c’est quelques mots. Confus, il partit du château pour reprendre ses esprits tout en s’entraînant dans la forêt.

Sur le chemin quittant le château, Baalberith rencontra par hasard Méphisto, le corbeau noir de Narcissa. Il lui tendit un papier et lui dit.

Méphisto, porte ce message à ta maîtresse. Et ne me suit pas.

Le message que portait Méphisto racontait ceci.

Narcissa, je vous implore mon pardon pour toutes paroles qui auraient pu vous offenser..
Une bataille va bientôt se déclarer entre les tribus voisines et la notre, je partirais de mon côté pour arriver sur les lieux en même temps que vous. Je monterai une unité volante, même si je sais quel risque cela peut causer entend que première ligne. Peut-être nous reverrons-nous à la fin du combat.

Baalberith, votre fidèle sujet..

Cela faisait à présent une semaine que Narcissa avait sauvée la vie de Baalberith et il se remettait avec une lenteur si...humaine que ça l'agaçait ! Comment un être ayant survécu à une morsure de vampire -bien qu'elle n'y soit pas étrangère - pouvait-il avoir autant besoin de dormir, une vrai marmotte ! Elle qui voulait le voir en plus de ça suite à leur discution plutôt étrange...

Aujourd'hui elle était dans sa chambre, assise sur son lit à baldaquin immaculé, la pièce était vraiment lumineuse et elle tranchait considérablement avec elle, toute de noir vêtue. Une grande fenêtre donnait sur un balcon, beaucoup de lumière passait et Narcissa n'avait pas besoin d'éclairée, même si il y avait des nuages.

Pratiquement tout était blanc ici, s'en était à faire mal aux yeux et c'était très déroutant pour le Reine du Mal mais elle n'avait jamais donnée d'explication lors de la construction de son château. La fenêtre était entrouverte et une petite brise filtrait, très agréable.

Narcissa avait les yeux fermés bien qu'elle fut assise, elle ne bougeait, comme statufiée, on l'aurait d'ailleurs prise pour une sculpture si elle ne respirait pas très doucement. Ce lieu lui inspirait le calme et lui rendait des forces avant la grande bataille.

Elle entendit un bruit sec et ouvrit les yeux, nullement surprise et leva la main; son corbeau vint délicatement s'y poser.

Alors Méphisto quels sont les même nouvelles ?

Le corbeau lui tendit le morceau de papier qui était signé Baalberith. Narcissa le déplia et le lut plus vite que de raison. Une fois qu'elle acheva sa lecture elle froissa le papier et se leva sans faire attention aux gérémiades de son corbeau, elle était furax !

Quoi ?! Il s'en ai allé sans que j'en sois au courant ? En plus il se prépare pour la bataille en parallèle !!

Elle sortit vivement sur son balcon et s'agita, sa sérénité avait à présent disparue, sa colère était telle que des nuages noirs et menaçants apparurent dehors, un orage ne tarda pas à éclater.

Raaaaa !!!! Bande de minables, vous l'avez laisser partir sans me prévenir !!! Vous méritez tous de crever dans l'abîme des Enfers !

Elle écumait de rage, ça aurait été comique si elle n'avait pas de tels pouvoirs.
Puis, un sourir apparut sur ses lèvres, les nuages s'évaporèrent aussi soudainement qu'ils étaient apparus.

Mmmm...finalement ce n'est peut-être pas une si mauvaise idée que ça mouahahahaah !

» Jumpy ! Un kangourou ? Mais non c'est bien une personne !!!
» A boire pour bien se souler( Come here men Sora !)