Quoi ?! (Nuada dans un premier temps)

Alicia était d'une humeur tout particulièrement massacrante. Elle entra en trombe dans la salle du trône, prête à déferler sa colère sur Nuada. Non pas que la beauté de leur première rencontre se fut déjà estompée, loin de là.

Ils s'étaient mariés le soir même, à la Roméo & Juliette, mariage caché, secret, mais dorénavant officiel, malgré les priotestations des sages. Oui, ce mariage allait entrainer la guerre. Une guerre entre les tribus, alors que l'ombre de la Sixième recouvrait déjà presque toute la Contrée.

Alicia avait donc de bonnes raisons d'être en colère. Non, ce n'était pas le bon terme. Elle était terrifiée. Les fées, habituellement, ne s'interressent pas aux querelles des hommes. Mais les fées, normalement, ne tombaient pas non plus amoureuses et ne quittaient pas leur forêt. Alicia avait préféré vivre une vie d'aventure, et son destion lui retombait sur le nez.

A la vue de son époux, dans cette magnifique salle voutée à l'atmosphère chaude et pourtant imposante, elle se radoucit. Elle admira une fois encore son visage parfait, ses mains d'elfe délicate et ses grands yeux verts. Il était assis sur un trône tout fait de bronze et de rubis, à regarder une carte et des documents, éperduement concentré.
Elle fit appraitre ses deux grandes ailes. Elle voleta jusqu'à lui en silence et posa ses doigts longs et fins sur ses tempes.

Les fées ne parlaient pas beaucoup. Elle communiquait. Par des gestes, des sensations, mais il était très claire que celle ci avait besoin d'être rassurée.

Nuada était concentré sur le problème suivant: comment résister aux assauts de la Terre et du Vent? Les Royaumes de Glace étaient trop loin pour les aider rapidement. Et, dés que son mariage avait été rendu officiel, les déclarations de guerres n'avaient pas trainées. Et la Foudre, pourtant alliée des Flammes, qui menaçait de trahir et de se battre avec les assaillants.

Tournant et retournant les rapports des espions, les cartes du royaume et exploitant toutes les solutions possiblent, il n'en avait trouvé qu'une...

Soudain, il sentit deux petites mains se poser sur ses tempes. Il en profita pour se relaxer. Il en avait besoin. Il sentit également une touche, faible mais bien présente, derrière l'amour sa jeune femme.

Que ce passe-t-il?

Il le savait, bien-sûr. Mais, il n'y avait pas d'autres solutions. Il faudrait rappeler tout les habitants et paysans à Heimdallire. Brûler les champs et habitations. Poser des pièges partout.

Mais, s'il gagnait cette guerre grâce à ces moyens, combien de temps passerait-il avant de retrouver un pays florissant?

Alicia n'avais pas besoin d'être une fée pour ressentir dans tout son corps l'inquiétude qui s'était emparée du paladin. Elle ne comprenait pas. Elle ne pouvait pas. Elle, elle se rongeait les sangs pour son son couple et leur vie, lui, s'inquiétait pour son pays. Deux mondes les séparaient. Et ils étaient pourtant si proche... Unis par le sang et un contrat vieux comme le monde.

Alicia se pencha vers lui et l'enlaça de ses bras menus et souples. Elle l'embrassa dans le coup et sentit son odeur à plein nez.

J'ai peur...

Les mots d'un enfant n'auraient pas été plus enprunt de sentiments, de douleur et d'innocence. Elle se redressa, gardant sa main gauche sur son épaule mais passant la droite avec une douceur extrême sur son bas-ventre. Elle ferma les yeux.

Elle ressentait la puissance de cette endroit, près du centre de la terre, dans ces montagnes de feu. Le ciel n'était jamais bleu, toujours rouge. La terre Brune. Pas d'arbre. Juste ce palais d'ocre et de lumière.

Elle regarda d'un oeil méprisant la carte que Nuada tenait entre ses mains. Elle se repencha pour croiser son regard et lui sourit. Il était soucieux et son visage se creusait de rides. Elle reprit son massage, allant de ses tempes à sa nuque, de sa nuque à son dos.

Il vit sa main se poser sur son bas-ventre. Il sourit. Il allait être pére. Cette pensée seule le transporta. Il eut l'impression d'être libre. Libre de toutes ses responsabilités. D'être loin, très loin, là où la guerre ne pourrait les retrouver...

Qu'il est bon de ses sentir soutenu des fois... Il s'acharnait sur ce problème qu'était la guerre. Comment redresser l'économie après la bataille. Comment sauver des vies.

Comment sauver sa femme et son enfant.

Tout ses problèmes s'évanouirent d'un coup. Il rassemblerait tout la peuplade derrière els murs d'Heimdallire. Ils se batteraient jusqu'au dernier pour leur famille. Nuada en première ligne. Il osa, pour la première fois depuis qu'il apprit qu'il serait seul pour se battre, se détendre, et rester avec ceux qu'il aimait.

Alicia... Je voudrais que tu partes dans le volcan avec les femmes et enfants quand je te le demanderais.

Il lui embrassa la joue. Il sentit sa surprise suite à sa demande. Mais pouvait-il demander autre-chose?

La prenant par la hanche, il la posa sur ses genoux. Ils s'embrassèrent. Ils n'auraient peut-être plus le plaisir de se revoir avant longtemps...

Au bout d'un moment, elle se redressa. Comment pouvez t il lui demander de partir loin de lui ? Alicia vit dans son regard qui la comprenait. Elle vit dans son regard qu'il garderait le secret. Tant qu'elle n'était que la cause de la bataille, sa vie pouvait bien être en danger, il y avait une justice. Mais le fait qu'elle porte l'héritier du trône la rendiat non seulement encore plus dangereuse pour tous qui aurait voulu de se débarasser une fois pour toutes des élémentaires du Feu, mais aussi, elle devenait maintenant le principale point faible de Nuada.

Elle ne sourit pas à cette pensée. Etre sa force était encourageant. Sa faiblesse une malédiction. Elle sentit une boule se formait dans sa gorge. Elle n'hésita donc pas à se blottir contre lui. Il l'embrassa. Son coeur frémit.

Elle le dévisagea et fronça les sourcils.

Je ne partirai pas.

Sa voix sonnait comme celle d'un enfant ne voulant pas manger sa soupe. Son regard avait la même expression. On pouvait se demander si elle se rendait compte de l'importance de cette situation.

Il n'y a aucun endroit où je serai plus en sécurité que dans vos bras.

Son regard clair brillait. Les murs d'ocre de la pièce assombrissaient sa peau laiteuse mais renforcé l'éclat de ses grains de beautés et de ses quelques tâches de rousseur éparpillé sur ses joues.
Pouvait on, quand on était un demi elfe, comprendre que les fées n'étaient rien de plus que des êtres puérilsn condamnés à na candide immaturité des adulescents ?

hj: en effet ^^ Razz

mais c'est parce que je l'ai fait en deux fois ^^

Nuada se sentait épuisé. Détruis de l'interieur. Comment pourrait-il se battre pour son peuple en même temps que se battre pour son épouse? Et si le bébé arrivait lors de la bataille? Mais il savait qu'il ne pourrait changer les idées de sa jeune épouse.

Très bien.

Il prononça ces paroles sans joie ou déception particulière. Il avait juste peur. Mais cela, il fit tout pour le cacher à sa femme. Il est normal de cacher à une femme enceinte qu'il était mort de peur pour elle en temps de guerre, non? En tout cas, il pensa faire ce qu'il fallait. Se dégageant de la tonne de paperasse, il accompagna son épouse jusqu'à leur couche...

» Discussion dans la plaine.[pv Nuada]
» Laisse moi partir ! (Nuada, pour changer ^^)
» Combat: Nuada vs Sindanarie
» Les cailloux font du feu [ PV Nuada]